Mercredi 29 janvier. Bienvenue à Puerto Madryn – Argentine –
« Le tango est vraiment une combinaison de nombreuses cultures, bien qu’il soit devenu la musique nationale de l’Argentine »
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Puerto Madryn est une ville de la province de Chubut, en Argentine, chef-lieu du département de Biedma. Elle se trouve au bord de l'océan Atlantique, à 61 km au nord de Rawson, la capitale provinciale, et à 1 075 km au sud-ouest de Buenos Aires, la capitale fédérale.
C’est au son du tango que le Magnifica s’amarre dans le port tout à côté d’un autre croisiériste norvégien. Il y aura des visiteurs ce matin dans la ville. Une petite sortie sur le balcon nous fait vite récupérer nos vêtements chauds. A six heures du matin un vent glacial nous surprend.
Nous avons rendez-vous avec Maryse et Jean-Paul à 9h30 pour découvrir ensemble Puerto Madrid. Nous prenons notre temps tout en regardant le débarquement des touristes.
La ville de Puerto Madryn, est un site très connu pour être le lieu de prédilection de nombreuses espèces marines comme les dauphins, baleines, pingouins. Tout un joli monde que nous espérons admirer.
Lorsque nous arrivons sur le lieu du débarquement beaucoup de monde autour des guérites des opérateurs tours. Nous sommes un peu désorientés compte tenu, d’une part du prix des excursions assez onéreux et d’autre part difficile de trouver un accompagnateur vu le nombre de touristes.
Des danseurs de tango offrent en compensation quelques tours magistraux de corps à corps.
Pierre arrive à s’isoler avec une jeune femme et après bavardages et négociations en anglais parvient à obtenir un mini bus avec un guide que nous partageons avec d’autres touristes tout aussi heureux que nous de cette transaction.
Petit tour de ville, rien de spécial à signaler si ce n’est que Puerto Madrid possède une usine de l’élaboration de l’aluminium lequel arrive par vraquiers du Brésil, ce qui signifie que le cout de la main d’œuvre est peu onéreux.
La ville n’est pas très grande, bien structurée d’immeubles neufs, elle n’a rien de typique. Il y a de grandes plages avec ce vent glacial l’eau doit être froide. Quelques surfeurs munis de leur combinaison nous offrent de jolies évolutions sur une mer calme.
Autre détail, la police est très présente. La police montée circule sur les plages et nombre de policiers sont en observation au coin des rues.
Les routes de la péninsule où il n’y a rien laissent un souvenir indéfinissable. Routes sinueuses, pas de ballast mais du gravier qui apporte un nuage de poussière. Elles offrent un spectacle de dunes, de végétation sauvage avec au loin le fond bleu de la mer, la découpe sinueuse des criques et des falaises de moyennes importance
Nous ne sommes pas dans la bonne saison concernant la reproduction des animaux globalement tous partis au soleil mais le guide nous précise que nous en verrons à la pointe de Loma.
La péninsule de Valdés (ou la Peninsula Valdés en espagnol) est une presqu’île située au nord de la Patagonie côtière. Le gouvernement argentin a créé un grand parc national pour protéger la faune et la flore. Tous les animaux de la région sont présents, notamment les orques et les baleines.
Les orques viennent se nourrir à marée haute à l’est de la péninsule dans l’heure précédant la marée haute… Plusieurs voyageurs les ont vus, mais pas nous.
La Patagonie regorge d’animaux qu’il est (plus ou moins) facile d’apercevoir aux bords des routes et du sommet des falaises.
Nous avons de la chance de voir une colonie de lions de mer et d’otaries visible de très près depuis une passerelle aménagée dans le parc.
Retour en ville, nous déambulons dans les rues, arrêt dans un bar pour une « cerveza » bière et capter le wifi. Petites emplettes pour remplir la valise de souvenirs, dernières photos et
nous reprenons la navette direction le bateau ou avant le départ un petit moment au spa est fortement apprécié.
Buenos dias Puerto Madryn
Sur la mer on navigue
Mais elle est aussi maligne
Quand la mer se fait violente,
Elle souffle à nos oreilles,
Ses malheurs et ses tourments,
On ne rêve que de soleil.
Quand la mer se fait charmante,
Elle chante une ritournelle,
On ne rêve que de printemps,
Et de jouer les hirondelles.
Quand la mer se fait coquine,
Qu’elle moutonne sa jupe de dentelle ;
On rêve et c'est malin,
De posséder des ailes.
Quand la mer devient douce
Qu’elle chante l'élégance,
On rêve d'amour fou,
Et de jolies romances.
Merci à mon homme de m’offrir ce beau voyage
De m’offrir le grand large
Affranchi de toute réalité
Dans un univers enchanté
Annie