« La Nouvelle-Zélande était l’un des plus beaux pays à traverser pour le paysage et l’immensité du lieu » Louise Nurding

 

Voici un court article pour vous parler de Nouvelle-Zélande et des trois villes que nous venons de découvrir. Pierre et moi sommes sous le charme de ce pays, s’il y a bien un pays au monde où je me verrais bien vivre, c’est la Nouvelle-Zélande. Chaque journée fut absolument splendide. 

 

Samedi 7 mars – Auckland

Fondée autour de 2 grands ports, c’est l'une des principales villes de l'île du Nord.

Le Magnifica accoste vers 7h dans le port d’Auckland. Ornée d’un port et d’un pont spectaculaire c’est la ville la plus vaste et la plus populaire de la Nouvelle-Zélande. On dit également que c’est la plus jolie, on la nomme la ville des voiles, baptisée ainsi pour ses baies splendides et sa passion pour les sports nautiques et sa navigation de plaisance.

 

Nous descendons à terre avec nos amis Jean-Paul et Maryse très facilement, le Magnifica est amarré en plein centre-ville.

Nous commençons, dès la sortie du terminal, à utiliser notre carte de crédit en découvrant quelques souvenirs qui attirent notre attention et nous ne sommes pas encore en centre-ville

Nous traversons l’ancien quai maritime commercial reconverti en une enfilade de restaurants en tout genre ainsi que ses rangées de bars et de cafés installés dans les anciens hangars avec son terminal pour les ferries et son mélange de yachts et de bateaux de pêche.

Auckland est une ville très étendue, en effet, hormis l’hyper centre, les quartiers résidentiels sont essentiellement constitués de maisons, souvent avec jardin, un luxe de plus en plus difficile à s’offrir dans de nombreuses grandes villes.

 

Nous commençons notre circuit dans le centre-ville en remontant Victoria Street, l’artère animée. On y trouve de beaux magasins, des boutiques éclectiques de fringues, de déco et curiosités et autres antres et de très beaux bâtiments, anciennes demeures du commerce de l’époque victorienne. Puis nos pas nous dirigent vers la Sky Tower.

Cette tour, la plus haute tour de l’hémisphère sud, mesure 328 mètres de hauteur, est le symbole de la ville, un véritable point de repère pour les touristes.

L’histoire de la tour débute en 1994. Sa construction durera 3 ans et se terminera en 1997. Le cout total de la construction est estimé à 76 millions de dollars néozélandais, soit environ 44 millions d’euros.

On y trouve un grand nombre d’activités. Casino, restaurants, deux plateformes d’observation ainsi qu’un espace extérieur consacré aux deux activités phares : Le Sky Walk et Sky Jump qui n’est pas un saut à l’élastique. En effet, lorsque vous vous jetez dans le vide, vous n’êtes pas retenu par un élastique, mais par une barre fixée à chaque extrémité à deux câbles. La chute libre dure environ 11 secondes avec une vitesse de 85 km/h avant d’être freiné et arrêté en douceur.

Nous n’avons pas essayé ce sport n’étant pas amateurs de sensations fortes, mais bien sûr avons photographié et filmé les intrépides cascadeurs.

Nous redescendons vers le port, non sans avoir visité la Cathédrale sobre, élégante, en empruntant la Queen Street, les « Champs Elysées » d’Auckland, puis les petites rues parallèles qui offrent plein d’options shopping. Nous continuons notre descente vers Britomart, la grande zone derrière la gare Centrale, ancien terrain vague devenu zone commerciale dynamique.

Promenade dans une ambiance super décontractée, avec des Néozélandais tous plus gentils les uns que les autres, je constate une ville propre et agréable à vivre, aucun tag, peu de bruit, une jeunesse élégante.

L’après-midi nous avons une excursion MSC qui nous amène vers le musée d’Auckland. Avec le bus nous pénétrons dans le grand parc historique de la ville, le « Domain ».

Le musée qui trône sur son promontoire possède trois étages de collections et notamment tout un étage sur l’histoire des Maoris, les premiers habitants à s’installer dans la région d’Auckland notamment sur les volcans, pour la qualité du sol, autour de l’an 1350.

Nous ne connaissions pas grand-chose de la culture maorie à l’exception du fameux Haka. Nous avons découvert une culture passionnante qui nous a ouvert les portes de toute la culture polynésienne. De plus nous constatons qu’une très riche mythologie a été préservée malgré l’invasion européenne au 19e siècle.

En 1840, alors que le traité de Waitangi vient d’être signé, Auckland est nommée capitale de la Nouvelle-Zélande par les colons européens. À l’époque, la décision est contestée puisque la position géographique de la ville, en cours de colonisation, ne permet pas un contrôle suffisant. C’est donc en 1865, seulement 25 ans après la décision de faire d’Auckland la capitale que celle-ci fût déplacé à Wellington, capitale actuelle de la Nouvelle-Zélande.

Auckland se développe rapidement à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.

La population croît rapidement, les infrastructures se développent, notamment les routes ou les ponts à l’image du célèbre Harbour Bridge.

Auckland est aujourd’hui la principale ville du pays avec une économie florissante par son port, mais aussi grâce à de nombreuses grandes entreprises qui se sont implantées

 

Dimanche 8 mars – Tauranga

Tauranga est une ville située sur l'île du Nord en Nouvelle-Zélande. Cette ville est la plus grande de la baie de l'Abondance et la neuvième du pays.

Le port de Tauranga est bien visible sur toute l’ile, apportant à l'espace urbain une situation en bord de mer attractive.

 

Nous descendons rapidement de notre hôtel flottant amarré pratiquement en centre-ville.

Nous prenons avec nos amis un bus Hop on Hop of pour visiter les sites d'intérêt historique.

Notre premier arrêt est pour le site historique « The Elms ». L'histoire d’une famille de pasteurs anglicans qui a contribué au développement de la région. Nous admirons leur lieu d’habitation, très bien conservé avec son mobilier d’époque victorienne, l’église, la librairie, la lingerie, le cellier, la fruitière (élaboration des fromages) et les jardins. Visite très intéressante, avec une gentille guide parlant uniquement anglais et un très bon traducteur Pierre.

Nous reprenons notre bus qui nous fait visiter la ville sans trop de fatigue et stoppons au « Centre Historic Village ».

Un peu décevant, ressemble plus à un décor de cinéma style western. De plus nous sommes dimanche et il n’y a aucune animation.

Le bus nous ramène vers la zone de bord de mer très moderne, en pleine activité. Tous les magasins sont ouverts et la carte bancaire, comme le cite Pierre, chauffe. Quelques achats plaisants avant notre retour sur le Magnifica.

 

De Tauranga je conserverais l’image d’une jolie petite ville, propre, très bien entretenue. Il n’y aucune difficulté à trouver des toilettes publiques, clean, gratuites et surtout, avec du PQ !.

Tout est très vert et les kiwis (habitants) sont très protecteurs de leur écosystème et des nombreuses espèces endémiques qui y résident, ne pas confondre avec le kiwi qui est un fruit importé de Chine et dont la production a été développée en Nouvelle Zélande.

Une chose vraiment agréable, c’est qu’à peine sorti de la ville on se retrouve en pleine nature, sauvage, vierge de toute civilisation et de toute pollution visuelle et sonore.

De retour sur le Magnifica lors de notre navigation nous avons pu voir un magnifique coucher de soleil.

 

Lundi 9 mars – Napier

Beaucoup de désordre lorsque 2000 passagers débarquent sur le sol de cette petite ile sans contrôle portuaire.

Nous sommes accueillis par une association en costume 1900 au volant de voitures de la même époque.

C’est la foire d’empoigne des candidats à la photographie auprès de ces habitants qui nous accueillent gentiment.

Absolument désolant, heureusement le rappel à l’ordre des officiers du Magnifica nous permet de prendre le Shuttle qui nous amène en centre-ville

Napier est une ville connue dans toute la Nouvelle-Zélande, car, par suite d’un séisme en 1931, elle fut détruite et a été entièrement reconstruire dans le style Art déco, très en vogue à l’époque.

Aujourd’hui, cela donne une ville avec une belle unité architecturale et un petit charme pas désagréable à l’œil. Dès le début de notre visite, nous remarquons de nombreuses vieilles voitures et des habitants en habits d’époque. C’est génial de voir autant de monde habillé comme dans les années 20-30 avec l’architecture Art déco en toile de fond. On se projette très bien quelques dizaines d’années en arrière !

Les teintes pastel et ornements bien pensés ont ici tout contaminé jusqu'aux bancs publics de la ville. Un style "art déco" avec de très jolis graph un peu partout, tous plus beaux les uns que les autres ! Souvent sur le thème de la mer. Visite de la cathédrale, moderne, tranquille, où l’on se sent à l’aise pour méditer.

Nos pas nous dirigent vers de belles boutiques où nous dépensons quelques dollars néozélandais. En bord de mer une belle marina très bien aménagée

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Nous sommes heureux de cette journée, nos voisins de cabine qui ont visité des domaines viticoles sont aussi très satisfaits de leur excursion. La route des vins néozélandaise est réputée, une aventure qui emmène à travers certaines des plus grandes régions viticoles de Nouvelle-Zélande

ici, la vie semble douce et agréable ce qui fait que Napier n'a pas l'allure des autres villes néozélandaises.

Napier, restera dans mon souvenir comme une petite ville plutôt agréable à vivre !

 

Mardi 10 mars -Wellington

Nous accostons dans la ville la plus réputée pour sa scène artistique et culturelle, pour sa beauté naturelle, promue petite capitale la plus cool du monde.

Une très belle organisation des habitants de la ville pour accueillir deux bateaux de croisière de moyenne importance, environ 6000 touristes.

Dès notre descente, énormément de cars à deux étages, entièrement gratuits, mis à la disposition des passagers pour la découverte de la ville. Dès notre montée, un plan de ville avec les arrêts des lieux importants à visiter nous est remis. À chaque arrêt deux habitants nous aident à trouver notre chemin et ne sont pas avares de renseignements, voire même à nous accompagner pour nous mettre dans la bonne direction. Je suis ébahie par cette belle et intelligente organisation. Un savoir-faire tout en douceur pour apporter une aide efficace.

 

Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande, est située à proximité du point le plus méridional de l'île du Nord, sur les rives du détroit de Cook.

Il s'agit d'une ville très dense qui comprend une promenade au bord de l'eau, des plages de sable, un port en exploitation et des maisons en bois colorées sur les collines environnantes. Les vents violents dans le détroit de Cook lui donnent le surnom de "Windy Wellington" (Wellington la venteuse).

Notre premier arrêt nous amène vers la promenade «City to Sea». Nous flânons autour de nombreux musées, galeries d’art et de théâtre qui forment la scène culturelle de la ville. Malheureusement nous ne pouvons voir, le musée national de Nouvelle-Zélande. «Te Papa», qui signifie «chez nous» l'un des meilleurs musées interactifs au monde, ce dernier étant fermé.

Nos pas nous amènent vers le célèbre funiculaire qui nous monte jusqu'à «Kelburn» pour profiter de la vue fabuleuse sur la ville

En revenant dans le centre, je constate que Wellington regorge de traiteurs, cafés et restaurants, c'est une ville qui aime la gastronomie et le bon vin. Connue comme la capitale culinaire de Nouvelle-Zélande, Wellington est célèbre pour ses bars reculés, ses cafés insolites, ses restaurants primés et son excellent café.

 

Incontournable pour tout fan du «Seigneur des Anneaux» Wellington abrite le «Weta Workshop et le Weta Cave» de Peter Jackson, où on peut découvrir les coulisses de la magie de la réalisation. Je ne manque pas de photographier Pierre à côté d’un décor.

 

Retour tranquille à bord pour une navigation de quatre jours avant de rejoindre Hobard.

 

Mercredi 11 mars – Navigation dans le Milford Sound

 

Milford Sound s’étend vers le sud-est sur environ 9 miles nautiques. Les montagnes qui l’entourent sont appelées «Les Alpes». Nous sommes en montagne et en mer.

Milford Sound n’est pas un son, c’est en fait un fjord. Il a été ainsi nommé en raison de ses caractéristiques géographiques. C’est une entrée océanique un peu plus grande qu’une baie, flanquée de parois rocheuses abruptes et de pics majestueux. C’est une entrée sur la mer de Tasmanie dans le sud-ouest de l’ile de la Nouvelle-Zélande. Il est situé dans le parc national de Fiordland.

 

Le Magnifica pénètre dans les fjords vers 15h et en ressort à 19h. Bien couverts nous sommes sur le pont avant muni de nos appareils photo et jumelles pour découvrir un somptueux paysage.

 

Que dire de la Nouvelle-Zélande :

En premier, je dirais la réelle gentillesse et sympathie des kiwis (c’est comme ça qu’on nomme les habitants de Nouvelle-Zélande). Ce sont des gens relaxés, très zen. Ils sont toujours hyper serviables, curieux de l’autre et toujours étonnés de voir qu’il y a autant de voyageurs à venir jusque chez eux pour s’intéresser à leur petit pays.

Deuxièmement, je suis restée admirative, les villes sont nettes, harmonieuses, tranquilles.

Troisièmement, il y a bien sûr les paysages, aussi variés qu’époustouflants. Les montagnes, les Grands Lacs, les cascades, les côtes découpées, les collines verdoyantes, etc. bref que du bonheur.

J’ai beaucoup voyagé et je n’ai aucun mal à dire que c’est un pays que j’aime.

 

Annie

 

 

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