Je t’aime,

Tu es là

Toujours à mes côtés

De mon bras enlacé.

Je t’aime,

Comme tu es belle

Dans ta robe blanche

De douce dentelles

Bel habit du dimanche.

Je t’aime,

Sous mes doigts

Tes douces rondeurs

Ne sont que caresses

Qui effleurent ta pudeur.

Je t’aime,

Si un jour Fabrice,

Pose un regard sur toi

Surtout pas de caprice,

Tu restes collée à moi.

Serrée contre mon torse,

Même la douce Agnès

Dans l’élan de sa jeunesse

N’aura pas la force

De te t’éloigner de moi.

Je t’aime,

Mais je sens déjà

Qu’à quelques jours de là,

Nous devrons nous séparer

Mon bras sera lâché,

Par le plâtre brisé.

Mais jamais je n’oublierai

Le bien que tu m’as fait.

Et dans mes gestes retrouvés,

Je te laisserai au passé.

 

PS :

Le voyage n’est pas terminé,

Et je rencontrerai d’autres escaliers…

 

Fait à bord du Poesia sur les flots de l’atlantique.

 

Il a dit : chiche, j’ai répondu : chiche. Un poème est né

En toute amitié pour Fabrice et Agnès.

 

Pierre Delphin – 15 janvier 2023