Faits intéressants sur Port Klang et Kuala Lampur.
Kuala Lampur est affectueusement appelé KL et les habitants de la ville sont connus sous le nom de Klites.
Bien que Kuala Lampur soit l’une des villes à la croissance la plus rapide au monde, elle n’a acquis le statut de ville qu’en 1972. Kuala Lampur signifie en malais confluence boueuse, Kuala signifie boue et Lumpur signifie jonction entre deux rivières. Kuala Lampur tire son nom du fait qu’elle est située à la jonction de la rivière Gombak et de la rivière Klang.
Port Klang est le port principal de Malaisie. Situé dans le détroit de Malacca, dans le district de Kelang il dessert la vallée du Kelang et l’ensemble de la Malaisie péninsulaire.
En compagnie de nos amis Michel et Sylviane, nous avons une excursion MSC pour la journée de sept heures. Kuala Lampur est à une heure et demie du terminal.
Le contrôle d’immigration effectué sans problème, nous nous installons dans un car confortable sous la responsabilité d’un guide parlant correctement le français.
Après une autoroute sans grand intérêt, je suis absolument stupéfaite de découvrir Kuala Lampur, une ville qui a acquis une croissance vertigineuse, la course à la démesure. Une ville ultramoderne, multiculturelle et frénétique qui m’a donné l’impression de voyager dans le futur. En 1850 Kuala Lumpur était un petit village dans la jungle, aujourd’hui cette métropole compte près de huit millions d’habitants, autant dire que le paysage a bien changé.
Dans cette ville située entre la Thaïlande, le Vietnam et l’Indonésie nous ne découvrons pas la frénésie asiatique des motos, tuk-tuks, vélos, les vitres du bus laissent voir essentiellement des voitures neuves et luxueuses, des voies rapides, propres et sécurisées qui serpentent entre les buildings de toutes les formes et les centres commerciaux géants.
Kuala Lumpur est une cité surprenante qui possède une architecture éclectique, entre sa grande mosquée, sa dizaine de ponts aux visages tous différents, ses monuments de l’époque coloniale britannique au sein d’une architecture inspirée des traditions asiatiques et de l’art islamique malais. Nous admirons l’édifice Sultan Abdul Samad, son dôme de cuivre, son clocher et sa tour de l’horloge qui font face à la place de l’indépendance.
Nous apprenons de notre guide le projet de réaliser dans les prochaines années, autour de l’édifice Sukabt Abdul Samad une petite Venise avec ses canaux et ses gondoles.
Sur la place de l’indépendance se trouve le mât haut de 100 mètres qui marque l’endroit où le drapeau malaisien fut hissé pour célébrer l’indépendance du pays de la couronne britannique.
Nous remontons dans le car pour nous rendre au monument national, un énorme édifice de bronze bâti représentant plusieurs personnages et érigé en hommage aux soldats malaisiens tombés au combat durant la Seconde Guerre mondiale puis durant l’insurrection communiste malaise qui en découla dans les années 50.
Nous passons devant la mosquée nationale Masjid Negara et Chinatown sans pouvoir les visiter, car nous avons rendez-vous pour déjeuner à l’Ibis continental ou un buffet nous attend. Une heure et demie de pause avant de continuer notre visite.
C’est le nez dans les nuages que nous découvrons les tours jumelles de Petronas, une merveille architecturale et une fierté malaisienne avec son centre commercial Suria KLCC. En plus de leur gigantisme, la forme de ces tours jumelles, reliées par une passerelle d’acier à 170 mètres du sol au 41e étage., est particulièrement réussie. Elles étaient à leur inauguration en 1998 les plus hautes du monde 452 mètres, possédant 88 étages avant d’être détrônées par la tour Taipei 101 à Taiwan.
Je prends des photos avec une loupe fixée sur mon téléphone qui me permet d’obtenir un grand angle depuis le jardin public très agréable, situé au bas des tours, avec ses bassins et ses fontaines.
Les tours se nomment Petronas en raison du siège de l’entreprise pétrolière (le roi du pétrole malais) qui en a financé une bonne partie.
Nous voyons également la tour KL, la 4e tour de communication la plus haute du monde qui s’élève à 276 mètres puis remontons dans le car pour notre dernière découverte les grottes de Batu.
Situées à une dizaine de kilomètres au nord de la ville, les grottes de Batu sont un affleurement de calcaire avec une succession de grottes disposant de temples et sanctuaires hindous.
À l’entrée du site dont la garde est tenue par une impressionnante statue immense représentant la divinité Murugan, chef des armées célestes entièrement peinte en or.
Il faut monter les 272 marches escarpées pour atteindre l’un des sanctuaires hindous les plus populaires en dehors de l’Inde. La spiritualité ressentie autour de ces cavités naturelles à poussé les Indiens de Malaisie à construire ce temple hindou.
Les Batu Caves font l’objet d’un pèlerinage qui rassemble chaque année la communauté tamoule de la Malaisie. Ces grottes aménagées en temples sont consacrées à Karttikeya, dieu de la guerre, fils de Shiva et Parvati.
Les singes présents sur le site assurent la partie amusante de la visite. Juste à la fin de la visite une petite averse nous a fait rapidement déguerpir pour rejoindre le car qui nous ramène au terminal.
Mon impression, Kuala Lumpur est une ville surprenante par sa taille et par le mode de vie moderne de ses habitants, mais la ville semble avoir perdu son âme dans la croissance folle qu’elle a subie.
Annie le 8 avril 2023